Alexandra de France

Nom: de France
Prénom: Alexandra
Âge: 20 ans
Sexe: Féminin
Orientation sexuelle: Hétérosexuelle
Titre de noblesse: Princesse
État civil: Promise
Métier: Fille du roi de France
Race: Humaine

Star sur l'avatar: Zooey Deschanel

Description physique: Les yeux d’Alexandra sont d’un bleu très pâle et ils paraissent immenses dans son petit visage. Ils sont plein d’innocence mais ne vous laissez pas avoir, derrière ces grands yeux de biche et ce visage angélique se cache tout un caractère. De longs cils viennent caresser ses joues quand elle ferme les yeux. Sa bouche est d’une grandeur normale, ses lèvres légèrement roses et un petit sourire semble toujours flotter sur elles, ce qui vient renforcer l’image de petite fille douce. Elle a plutôt le teint pâle et ses pommettes sont quelque peu colorées. Son visage est rond et forme un tout plutôt agréable à regarder. Ses cheveux bruns sont longs et ils bouclent légèrement. N’étant pas très forte sur le brossage et les mises en plis, elle les laisse souvent libres et couettés. Elle ne s’en formalise pas vraiment, il y a tellement d’autres choses plus importantes que des cheveux! Mais si elle ne s’en formalise pas, d’autres le font pour elle. Une armée de suivantes la coiffent, l’habillent allant presque jusqu’à la regarder dormir.
Alexandra fait environ 1m68 (5’6). Elle n’est pas grosse mais n’est pas maigre non plus, juste bien proportionnée.

Description mentale: Ne vous fiez pas à ses grands yeux bleus, Alexandra est loin d’être la petite fille tranquille et naïve que son image laisse supposer. Elle est très sérieuse dans ses tâches, lors des réceptions elle fait la fierté de ses parents et sait être à sa place. Par contre, dans le secret de ses appartements, elle peut être complètement disjonctée. Elle s’amuse avec ses suivantes. Avec ses frères, elle a fait les quatre cent coups lors des cours que leurs parents les faisaient suivre. Un seul regard suffisait pour qu’ils se comprennent et le pauvre maitre subissait une attaque différente chaque fois. Elle a un bon sens de l’humour et adore rire que ce soit d’une farce, d’elle-même ou des autres le plus souvent sans méchanceté. Qu’y a-t-il de plus drôle que de voir quelqu’un tomber sur la glace et se relever à la vitesse de l’éclair en surveillant si quelqu’un l’avait vu. La musique est pour elle le baume pour tout régler. Elle adore écouter la musique des ménestrels et lors des réceptions, elle se laisse emporter par la musique de l’orchestre. Elle est franche et si quelque chose la dérange, elle le dira même si cela risque de déranger. Un de ses défauts (ou qualité) c’est qu’elle est prête à tout. Elle est fonceuse et ne peut résister à un défi. Par contre, le tout se fait en cachette de son père qui n’admettrait jamais que ses enfants soient si dissipés et sa fille si peu respectueuse des conventions pour une jeune femme de son rang. Elle peut être curieuse mais seulement quand on lui fait miroiter quelque chose. Jamais elle ne cherchera à connaître des détails que quelqu’un veut dissimuler. La patience est peut-être une vertu mais Alexandra ne la possède pas. Par contre, si elle a une idée derrière la tête, elle fera tout en son pouvoir pour la réaliser et peut déployer des trésors de patience pour atteindre son but. Elle est méfiante et n’accorde pas sa confiance facilement. Elle a une coquille que bien peu de gens ont réussi à percer. Alexandra n’est pas chaleureuse. À la limite, elle est froide et distante envers ceux qu’elle ne connaît pas.

Histoire: L’histoire d’Alexandra ne commence pas à Londres, loin de là. Elle ne commence même pas en Angleterre. L’histoire de la jeune femme commence en France, dans le palais royal. Ses parents avaient été choyés avec l'arrivée d'un premier fils il y avait plusieurs années mais comme rien n'était assuré, l'enfant pouvant mourir à n'importe quel moment, la reine ne mit pas longtemps à retomber enceinte. Un deuxième garçon vit le jour et l'on félicita le roi qui avait maintenant deux héritiers potentiels. Deux autres garçons suivirent et la descendance du roi était assurée. Comme tout bon souverain, il possédait de nombreuses maitresses et l'une de ses favorites mit également au monde un garçon, juste après la naissance du dernier fils légitime. La roi décida de reconnaitre également cet enfant mais la reine, en désaccord avec la décision de son époux, tempêta et tenta de chasser la favorite avec son enfant, craignant de voir ce bâtard voler la couronne aux enfants légitimes du roi. Comme bien des mariages, celui-ci en avait été un arrangé et le roi n'avait pas choisi son épouse. Il l'appréciait, elle avait de belles qualités, possédant un leadership et une sagesse hors du commun, mais il  ne pouvait l'aimer comme il aimait les femmes qu'il choisissait. La guerre entre les époux fit rage jusqu'à ce que le roi capitule. L'enfant n'aurait aucun droit au trône mais il pouvait rester au palais et être élevé parmi les enfants royaux. Peu après, le couple royal annonça l'attente d'un cinquième enfant, le roi disant qu'ils seraient bénis de la naissance d'un sixième fils. Mais après quelques mois, il fut surpris de constater que son sixième fils s'avérait plutôt être sa première fille. Il n'en fut pas malheureux pour autant, pouvant maintenant compter sur une possibilité d'alliance avec les autres pays. L'enfant fut baptisée Alexandra et peu après sa naissance, son père négociait déjà une entente avec d'autres pays pour la marier au parti le plus avantageux. Ce fut l'Angleterre qui gagna. En effet, le roi avait eu son premier fils quelques temps auparavant et les deux souverains s'entendirent pour dire qu'une alliance entre les deux puissances mondiales ne pourrait qu'apporter du bien aux deux pays.
Alexandra, ou Alexy, comme se plaisaient à l'appeler ses frères, grandit en étant une enfant énergique. Elle les adorait et ils le lui rendaient bien. L'ainé, qui hériterait de la couronne, était plus distant, devant suivre son père et apprendre comment l'on dirigeait un royaume. Le second fils du roi suivait également des cours, étant en âge de parfaire son éducation. Il ne restait donc que les cadets et son demi-frère. Le garçon, moins surveillé que les autres enfants, pouvait sortir des salles réservées aux jeunes et faire ce qui lui plaisait dans la limite du respect. Alexy avait bien tenté de le suivre mais on la renvoyait toujours auprès des autres enfants. Son entourage consistait en des nourrices, des gouvernantes et ses frères. Alors qu'elle n'était qu'une gamine courant encore partout, on lui amena une compagne de jeux, un peu plus vieille qu'elle. La jeune fille ne parlait pas la même langue et Alexandra dut déployer des trésors d'imagination pour pouvoir communiquer avec sa copine. Avec le temps, cette dernière finit par comprendre et parler très bien le français. Elle apprit à Lex d'où elle venait, lui parla de sa famille et lui enseigna sa langue, que les deux filles parlaient quand elles ne voulaient pas que les garçons comprennent. En vieillissant, Alexy comprit que son amie était la fiancée de son frère ainé et qu'on l'avait amenée afin de faire d'elle une souveraine parfaite. Alexandra, prise de panique devant cette réalité, faussa compagnie à ses gouvernantes pour se ruer dans le bureau de son père, où elle fit irruption pendant une réunion. La fillette en pleurs supplia son père de l'écouter et sa nurse la rattrapa et, toute en courbettes, s'excusa auprès du roi pour l'interruption. La petite hurla tant et si bien, que son père ajourna sa réunion pour aller la réconforter. Prise de panique, Alexy tenta d'expliquer qu'elle ne voulait pas qu'on l'envoie ailleurs, qu'elle voulait rester au palais avec ses frères et le roi eut fort à faire pour lui faire comprendre que ce n'était pas pour toujours. Mais dans l'esprit d'enfant d'Alexandra, la fiancée de son frère était au palais depuis des siècles et n'avait aucun espoir de retourner dans sa famille. Le roi lui promit que quand elle le quitterait, il la ferait revenir aussi rapidement qu'il le pourrait au palais. Rassurée, Alexandra accepta de retourner parmi les enfants.
Mais le moment de partir pour l'Angleterre arriva beaucoup trop vite à ses yeux et c'est accompagnée de sa gouvernante et de sa nurse, ainsi que d'une troupe de soldats qui s'assurerait qu'elle arrive à bon port qu'elle quitta son pays. Le trajet fut long pour la petite et son arrivée en Angleterre ne se fit pas sans heurts. Elle ne comprenait pas la langue, les gens n'étaient pas exactement habillés de la même façon qu'en France et la température n'avait absolument rien de comparable. On la conduisit au château où elle fut reçue par le roi et son épouse qui lui promirent, par l'entremise d'un interprète, de lui faire rencontrer les enfants de la cour. Elle hocha la tête, tâchant de ne pas pleurer. On lui montra ensuite sa chambre et dès qu'elle fut certaine d'être seule, elle se blottit sous les couvertures pour pleurer jusqu'à ce que le sommeil l'emporte. On ne la réveilla qu'au lendemain, jugeant que les émotions et le voyage avaient du être épuisant pour la jeune princesse. Après l'avoir lavée, habillée et coiffée, on la conduisit dans une pièce où d'autres enfants se trouvaient. On lui présenta les enfants du roi ainsi que d'autres jeunes de la noblesse. Son interprète demeurait avec elle en tout temps, traduisant ce que les gens importants lui disaient mais laissant la tâche aux enfants de lui apprendre la langue. Elle avait bien sûr un professeur mais rien ne valait l'immersion. Dans toutes ses lettres, elle rappelait à son père sa promesse de ne pas la laisser là trop longtemps. Puis, avec le temps, elle se fit à son nouvel environnement. Le prince héritier ne lui plaisait pas. Il était beau mais son caractère lui donnait envie de lui arracher les cheveux. Elle entreprit de lui faire de mauvais coups, s'excusant ensuite en disant ne pas comprendre ce qu'on lui disait ou ne pas connaitre les coutumes du pays. Et bien sûr, on la croyait. Bien fait pour ce garçon. Les autres enfants étaient beaucoup plus amusants, la laissant courir avec eux, grimper aux arbres et crier dans les champs. Puis, vint le jour du retour en France. Après des au revoir joyeux, Alexy put retourner dans son pays auprès de sa famille où son éducation fut parfaite. Elle apprit tout ce qu'une jeune fille noble doit savoir mais en France, contrairement à en Angleterre, les jeunes filles montent à cheval à califourchon et non pas en amazone. On eut beau lui dire qu'elle vivrait en Angleterre et non pas en France, de monter correctement, elle ne put se résoudre à passer ses deux jambes du même côté. Pour galoper auprès de ses frères, elle devait être assise comme eux. Elle appréciait aussi beaucoup la chasse et l'archerie. Ses serviteurs lui apprirent comment arranger ses proies, laissant les viscères aux charognards, ne rapportant que ce qui était bon. Elle apprit aussi, en se sauvant de ses gouvernantes, comment l'on faisait boucherie. Elle pluma elle-même quelques volailles et repartit avant qu'on n'apprenne où elle était.
À quatorze ans on la renvoya en Angleterre pour une année afin d'acquérir les coutumes de la cour. Elle retrouva son détestable camarade qui l'ignorait superbement. Elle en fit de même, l'ennuyant à la dérobée dès qu'elle le pouvait. Il évitait sa présence mais malheureusement pour lui, Alexandra avait grandi avec cinq frères et ne pouvait être ignorée. Elle connaissait les points faibles des garçons. Comme elle avait la permission en France, on lui permit de participer aux chasses que le roi faisait. Elle pouvait ensuite galoper des heures, jusqu'à ce que ses jambes ne l'écoutent plus. Elle assista aux joutes et aux festivités que le roi donnait à l'occasion. L'année passa ainsi, elle apprit les coutumes anglaises et les manières à la cour et elle retourna dans sa France adorée. Ses frères se mariaient tous les uns après les autres et bientôt, elle se retrouva seule et se surprit presque à avoir hâte de retourner auprès des autres jeunes d'Angleterre, là où elle ne serait pas la benjamine. Enfin, le jour du départ se fit. Accompagnée de trois jeunes dames nobles de France, elle partit pour l'Angleterre. Son mariage était prévu pour l'année suivante. Elle n'avait pas revu son fiancé depuis trois ans et elle se doutait qu'il n'aurait pas changé. Et bien tant pis pour lui, ça ne lui plaisait pas non plus à elle d'épouser ce garçon sans charme à ses yeux.

Personnages recherchés: Mes parents et mes quatre frères.

Accepté, femme farouche